Braizat vient du mot braise, qui correspond aux charbons ardents. “C'est un rapport au monde interne qui brûle les scories.”

Les créations graphiques et les performances orales de JM Braizat interrogent le rapport de la surréalité interne comme barrage à l’accablement face au monde externe. 

Proche de la philosophie bouddhiste, partant de l’impression que l’homme est une multitude d’existences, ses créations sont de véritables paysages mentaux guidés par la méditation et le rapport aux mondes visibles et internes que nous avons en chacun de nous. Il offre au public une nouvelle vision de ce qui nous constitue mentalement : un monde interne constitué de plusieurs strates, plusieurs couches, plusieurs énergies. Cette vision nous rend moins fragiles, plus forts. 

Jean-Michel Braizat définit son Art comme Vital, pris dans un concept d’évolution de l’humanité, sans aspect rétrograde. Sa lutte est quotidienne, qu’elle soit textuelle ou graphique, elle lui permet de se muer dans un rapport ascensionnel aux mondes et aux histoires.

Debout à la croisée de chemins, de récits, ou aux pieds d‘un mur de Planck, en ouverture, à l’ écoute, observant, humant, disposé à faire feu de ce qui traverse notre espace-temps, qu’il courbe infiniment. Il sent, et pressent. Chaque détail du réel se prolonge dans sa galerie inépuisable de références et d’imageries, pour revêtir des aspects significatifs, et poétiques. Jean-Michel utilise feutres, stylos, peinture, collages, mots, et les gestes qui transcendent. Avec sa manière toute singulière de méditer, d’être disponible aux mondes troubles, foisonnants, qui nous entourent, et nous visitent lorsqu’on se trouve face à son œuvre..

« Tout se passe entre quatre ou quinze murs. 

Le capiton, le mur blanc neuronal de la conscience , les images poésie,

un merle fou grignote les fruits de ma cervelle, la schizophrénie. »